Décision rendue en juin par l’ARS qui va choisir entre plusieurs candidatures privées, pour une clinique dans le Toulois. Les syndicats craignent une psychiatrie à deux vitesses.
Public contre privé ? L’Agence régionale de la santé a choisi. Ce sera privé et public, dans une articulation subtile, parue dans le Bilan quantifié de l’offre de soins, d’octobre 2014. En clair, l’ARS a décidé que le territoire du Toulois se verrait doté d’une unité psychiatrique, bâtie de toutes pièces, et comportant 70 à 90 lits. Sa construction relèvera à 100 % de financements privés. Un appel d’offres ? « Non ce n’est pas le terme, corrige Michel Touchard, chef de projet santé mentale à l’ARS. Les établissements publics et privés avaient deux mois entre le 1er novembre et le 31 décembre pour déposer un dossier. Six dossiers privés sont déposés, parmi lesquels 4 nationaux et 2 promoteurs locaux ». Étudiés ce mardi après-midi par la commission spécialisée de l’offre de soins (CSOS), qui ne rend qu’un avis, ces dossiers répondent à un cahier des charges exigeant et rigoureux. Pour autant, le choix final reviendra à Claude d’Harcourt. Le DG de l’ARS rendra sa décision avant le 30 juin 2015.
Un seul opérateur sera retenu, pour une implantation dans le Toulois : « Je ne dis pas l’ancien hôpital de Dommartin-lès-Toul. Il y a plusieurs terrains disponibles à Toul et un autre attenant à l’hôpital Jeanne d’Arc de Dommartin. Mais la décision n’est pas prise ». Pourquoi le Toulois ?….
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